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La version valaisanne du Monopoly voit le jour

Une édition valaisanne du Monopoly est désormais disponible. Les férus de jeux de société pourront redécouvrir un classique complètement revisité avec des caractéristiques cantonales.

08 nov. 2018, 15:15
/ Màj. le 08 nov. 2018 à 19:56
Le Monopoly version valaisanne est désormais disponible.

Aux oubliettes, Zurich Paradeplatz. Sur ce Monopoly estampillé Valais, c’est Sion qui décroche la palme de ville la plus onéreuse. Saas-Fee – qui remplace Lausanne – complète la paire. Chaque région du canton est représentée à l’image du Châble, de Monthey, de Vétroz, de Zinal ou encore de Zermatt, entre autres, qui jalonnent le plateau de jeu.

C’est une société liechtensteinoise qui a mis au point cette édition aux 13 étoiles. «Depuis 3 ou 4 ans, on fait beaucoup de Monopoly personnalisés», explique le directeur de Unique GAMING, André Tschumper. C’est notamment le cas pour les cantons de Berne, de Zurich, d’Appenzell et des Grisons. «On a eu le sentiment que ce concept pourrait bien fonctionner en Valais.» Et à l’entendre, c’est une bonne pioche. «Nous avons d’excellents retours. Les stocks (ndlr: 2000 exemplaires) devraient très vite s’écouler.» Le jeu, qui coûte 70 francs, est disponible chez Carl Weber à Conthey, le magasin partenaire de la firme.

 

Les stocks devraient très vite s’écouler
André Tschumper, directeur de Unique GAMING

 

Mais pourquoi une société étrangère lorgne-t-elle du côté de la Suisse pour vendre son concept? «Nous sommes basés au Liechtenstein, mais les trois autres propriétaires et moi-même venons de Saint-Gall.» Ils ont franchi la frontière pour rejoindre leur épouse et «pas forcément pour les avantages fiscaux».

Un partenariat avec les entreprises et les villes

Derrière le Monopoly, faut-il le préciser, il y a un business. Ainsi, des entreprises privées peuvent s’offrir une case du jeu pour leur marque. C’est le cas du garage Maillard, dans la région de Monthey. «On a bien aimé le concept, d’autant plus qu’il s’agit d’un vrai jeu et non d’une mauvaise copie. C’est un partenariat commercial original», s’enthousiasme le directeur Stéphane Coutaz. Coût de l’opération? Entre 2000 et 2500 francs pour mettre le nom de sa société et une photo.

 

On a bien aimé le concept, d’autant plus qu’il s’agit d’un vrai jeu et non d’une mauvaise copie.
Stéphane Coutaz, directeur du garage Maillard

 

Les villes aussi peuvent rayonner sur le plateau, moyennant bien sûr une contrepartie financière. A Sion, par exemple, la commune a déboursé pas moins de 1066 francs pour que son nom apparaisse. A une place de choix, qui plus est. «Nous n’avons pas payé l’emplacement (ndlr: le plus «cher» du jeu), mais vu notre prestige, c’est plutôt logique de nous avoir placés là», rigole la chargée de communication, Judith Mayencourt. La ville a également «reçu» trois Monopoly nouvelle mouture, qu’elle a mis à disposition de la ludothèque.

A noter encore qu’en découvrant la case «Grande Dixanc», certains Hérensards vont grincer des dents. D’autres, en piochant la carte «votre vache gagne le combat de reines, recevez 100 francs», pourront sans doute parachever un rêve. Bonne partie.
 

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