«C’est gratifiant de voir que notre travail sert à quelque chose de concret.» Qu’importent la sueur et les cals, Julien prend visiblement plaisir à casser des cailloux à l’ombre du château de la Bâtiaz. L’étudiant lausannois en sciences environnementales est l’un des douze civilistes actuellement engagés par la Fondation Actions Environnement pour reconstituer des murs de pierres sèches le long d’une vigne, propriété de la commune de Martigny.
En savoir plus: Pour les humains et la nature Fondation Actions Environnement
«Nous avons quatre semaines pour mener à bien une mission pas si évidente et très technique. Parce qu’avec une telle pente, il faut pouvoir passer d’un type de mur de soutènement à celui d’un mur libre sans risquer l’effondrement de la structure», relève Thomas Murkowsky, le pro de l’organisation, patron d’une entreprise spécialisée et maître d’apprentissage de ces ouvriers vraiment temporaires. «Habituellement, j’assure les transports à l’usine d’horlogerie Rolex à...