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L’UBS et les politiques trop cléments. La chronique de Peter Bodenmann

30 oct. 2018, 10:00
Peter Bodenmann, ancien conseiller d'Etat valaisan.

L’action UBS était autrefois considérée comme une action miracle. Au cours de la dernière décennie, les fonds de pension qui en ont acheté n’ont pourtant que perdu de l’argent. L’action, qui valait plus de 70 francs, n’en vaut aujourd’hui plus que 15. Et ce malgré le fait que la banque bénéficie toujours d’une garantie gratuite de la part de l’Etat et que la Banque nationale suisse (BNS) et la Confédération l’ont sauvée il y a dix ans avec 60 milliards de francs.

La raison? Les banquiers d’UBS mettent plus de la moitié des bénéfices dans leurs propres poches. Aucun banquier en Europe ne gagne plus que Sergio Ermotti, et aucun président du conseil d’administration, plus qu’Axel Weber.

L’arrogance de ces banquiers manifestement incompétents n’a été et n’est possible que parce qu’il y a dix ans, les politiciens n’ont pas assorti leur aide de conditions claires. Aucune banque bénéficiant d’une garantie...

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