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L'Hôpital du Valais fait régulièrement appel aux faiseurs de secret

Les faiseurs de secret ont leurs entrées dans la plupart des hôpitaux valaisans. Certains infirmiers et médecins n'hésitent plus à faire appel à leurs services pour soulager leurs patients. La HES-SO y a consacré une conférence mercredi soir.

21 mai 2015, 10:45
Selon le professeur Claude-Alexandre Fournier, les mentalités ont évolué et la tolérance est plus grande envers les faiseurs de secret.

Le professeur en soins infirmiers Claude-Alexandre Fournier a étudié les relations entre les faiseurs de secret et l'Hôpital du Valais ou d'autres institutions de santé du canton. 

Mercredi soir, il a donné une conférence sur la sujet à la HES-SO Valais Wallis. L'occasion pour "Le Nouvelliste" de lui poser quelques question sur cette pratique qui gagne progressivement la confiance de nombreux professionnels de la santé, à commencer par le Pr Eric Bonvin lui-même, directeur de l'Hôpital du Valais qui estime que "autant il ne faut pas que le faiseur de secret demande au patient d’interrompre une chimiothérapie, autant tout ce qui peut permettre à une personne d’être soulagée de ses souffrances est bon à prendre." 

Claude-Alexandre Fournier, dans quelles situations les soignants font-ils appel aux faiseurs de secret ?

«En interrogeant des soignants hospitaliers, mais aussi d’EMS et de centres médiaux sociaux, il ressort qu’ils font appels au secret pour trois raisons. Soit, ils ont épuisé les ressources biomédicales, soit ils y voient un complément des soins. Enfin, dans certaines situations, ils cherchent un moyen de prévenir des douleurs, par exemple lorsqu'ils craignent qu’une brûlure passe au 2e degré de gravité.»

Les faiseurs de secret sont si nombreux qu’une application pour smartphone les recense en Suisse romande. La médecine traditionnelle ne suffit-elle plus ?

«Les faiseurs de secret, ou laveurs de maux, sont complémentaires à la médecine traditionnelle. Ils ne prétendent pas être des guérisseurs, mais disent intercéder auprès d’une entité supérieure.» 

 

Découvrez l'intégralité de cette entrevue dans nos éditions payantes de ce vendredi.

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