En cinq points, Frédéric Favre a voulu réglementer la communication du Département de la sécurité, des institutions et du sport qu’il dirige avec les médias. Dans une directive datant du 13 juillet et rendue publique sur Twitter par le rédacteur en chef de la télévision haut-valaisanne Kanal9, voici ce qui est demandé: les questions des journalistes doivent à l’avenir être adressées par écrit, les dates de publication doivent être annoncées à l’avance et les réponses pourront si nécessaire être complétées ou corrigées par le chargé de communication, voire le conseiller d’Etat. Mais le point qui a le plus suscité de réactions concerne les articles dits «délicats»: pour ces derniers, les journalistes devront transmettre l’article entier à l’Etat avant publication.
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L’Association de la presse valaisanne choquée par la directive de Frédéric Favre
Une directive du conseiller d’Etat Frédéric Favre visant à réglementer les relations entre son département et les médias a fait polémique. Ce dernier a reconnu son erreur et assure qu’elle sera corrigée. Pour l’APVs, c’est une atteinte grave à la liberté de la presse.
C’est une atteinte grave à la liberté de la presse et l’APVs ne peut pas accepter une telle attitude.
Christine Savioz, présidente de l’Association de la presse valaisanne
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