«Quand j’ai constaté que mon épouse n’arrivait plus à articuler et que la moitié de son visage a commencé à se figer, je n’ai pas hésité: illico cap sur l’hôpital de Sion.» En ayant le bon réflexe, ce sexagénaire valaisan a sauvé la vie de sa femme de trois ans sa cadette et qui ne garde aujourd’hui plus aucune séquelle de son accident vasculaire cérébral.
«Le bon geste au bon moment l’a sauvée», souligne Méline Cheseaux, l’une des sept étudiants de l’Ecole supérieure de soins ambulanciers de Genève (ESAMB) qui a animé ce mercredi à Sion une journée de sensibilisation et d’information sur cette thématique. L’occasion pour ces futurs sauveteurs professionnels de rappeler à des centaines de quidams la nécessité d’une prévention en amont et d’une prise en charge immédiate dès l’apparition des premiers symptômes laissant supposer l’occurrence d’un AVC.
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