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Forte hausse du chômage dans le Valais romand en décembre

A fin décembre, 8323 chômeurs étaient inscrits auprès des Offices régionaux de placement (ORP) valaisans. C’est 1703 de plus qu’un mois plus tôt.

08 janv. 2021, 10:16
Les chômeurs sont toujours plus nombreux à se présenter dans les permanences des ORP du Valais romand, comme ici à Martigny.

Le nombre de personnes en recherche d’emploi a passé la barre des 8300 en Valais pour se fixer à 8323 au 31 décembre 2020. Avec une hausse de 1703 demandeurs, le taux de chômage a passé à 4,7% (+1 point) dans notre canton.

Le tourisme comme bouée de sauvetage dans le Haut

Les trois régions présentent par contre des bilans contrastés sur le plan du travail. Alors que le nombre de chômeurs inscrits auprès des Offices régionaux de placement (ORP) du Valais romand a sensiblement augmenté (+1,3 tant dans le Centre que dans le Bas), il a curieusement régressé dans la partie germanophone du canton (-0,1). La raison invoquée par le Service de l’industrie, du commerce et du travail (SICT): dans le Haut-Valais, «le tourisme absorbe une plus grande part de la main-d’œuvre issue des professions de la construction.»

Sur l’ensemble de l’année 2020, le nombre moyen de chômeurs a progressé à 6658 en Valais en 2020, soit 1807 de plus que l’année précédente. Concrètement, le taux de chômage cantonal s’est élevé à 3,7% (+1 pt). Le taux par région est de 2,0% (+1 pt) dans le Haut-Valais, 4,2% (+1 pt) dans le Valais central et 4,3% (+1 pt) dans le Bas-Valais. Le taux suisse a, lui aussi, progressé pour atteindre 3,1% (+0,8 pt).

Et qu’attendre de 2021? Selon le groupe d’experts de la Confédération, le Produit intérieur brut national devrait croître de 3% (-3,3% en 2020), alors que le taux de chômage suisse devrait atteindre une moyenne annuelle de 3,3%. En Valais, le Service de l’industrie, du commerce et du travail prévoit une tendance à la hausse avec un taux de chômage à 4,1% pour 2021. Des prévisions à prendre avec des pincettes, «car elles dépendent de plusieurs facteurs tels que l’évolution de la pandémie, l’efficacité des vaccins ou encore le comportement des consommateurs.»
 

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