Le temps chaud et sec que nous connaissons en cette fin de février est dû à une zone de haute pression centrée sur le Benelux. Comprimé, l’air descend en se réchauffant et en s’asséchant. «Les anticyclones sont fréquents en hiver, celui-ci est de type «bloquant», il se caractérise par sa stabilité et sa durée», indique André-Charles Letestu, météorologue à Météosuisse. Les perturbations, telles que des vents et des précipitations, se déplacent autour de lui: de l’air doux remonte depuis les Açores en direction des îles britanniques alors que de l’air froid redescend de la Scandinavie aux Balkans.
Selon le météorologue, si ce phénomène n’est pas fréquent, il se produit tous les cinq à dix ans. Il devrait cesser début mars grâce à un courant d’ouest qui va amener une série de perturbations. «Des masses d’air chaud et froid alterneront. La limite des chutes de neige fera le yoyo, probablement entre 500 et 1500 mètres», prévoit André-Charles Letestu. Des précipitations sont attendues dès vendredi.