Depuis 2010, moins de quatre personnes ont contracté chaque année l’encéphalite à tiques – aucun cas n’avait été annoncé l’an dernier. «Les tiques transmettent plus souvent la maladie de Lyme (ndlr: pour laquelle il n’existe pas de vaccins) que l’encéphalite, mais quand cette dernière débouche sur des problèmes neurologiques, ces derniers peuvent être graves, voire mortels», explique Nicolas Troillet, chef du Service des maladies infectieuses de l’Hôpital du Valais.
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Mais face à la recrudescence de tiques, le Valais décidait l’an dernier de recommander la vaccination contre l’encéphalite, et ce dès l’âge de 6 ans. Cette année, le canton franchit un pas supplémentaire en autorisant les pharmacies à pratiquer cette vaccination. Une vaccination qui est possible dès maintenant, «pour autant que les pharmacies disposent des doses nécessaires des vaccins», explique le médecin cantonal Christian Ambord.
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