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Elles ont tiré le portrait de Didier de Courten: le chef qui renonce à être le meilleur pour être mieux

Toutes les fins de mois, Stéphanie Germanier et Sabine Papilloud tirent le portrait d’une gueule valaisanne en mots et en photos. En ce mois de novembre chagrin, c’est le chef Didier de Courten qui revient sur cette année qui l’a porté vers de nouveaux projets. Une louche d’optimisme pour dire que tout peut changer en mieux alors que tout aurait dû aller mal.

Didier de Courten, le chef qui voulait vivre autrement

«Bien mangé, mais pas vu le chef.» C’est la petite phrase qui lui a collé à l’os ces dernières décennies. Sur les réseaux. Les livres d’or. Dans les salons à cigares des grandes tables du pays. Didier de Courten, le taiseux. Au mieux le timide. Au pire, le pas sympa qui ne venait pas en salle pour saluer.

Didier de Courten, le cuisinier au nom à particule qui vous pose un homme comme une bonne table. Didier de Courten, l’orfèvre d’un des dix meilleurs restaurants du monde qui n’est pas loin de rougir lorsqu’il doit planter ses yeux dans ceux de ses clients. «Je n’ai jamais aimé aller chercher le compliment après le service.» Les clients trouvaient ça bizarre de ne pas pouvoir lui dire leurs émotions. Lui, déplacé d’aller chercher des flagorneries. «Je ne suis pas un coincé du cul. Tout le monde peut venir dans ma cuisine», précise-t-il...

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