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Le parcours d'une enseignante valaisanne qui en dit beaucoup sur l'évolution de l'école du canton

Béatrice Bonvin, alias «Maîtresse Betty», raconte le récit de sa vie d’institutrice. A travers son parcours personnel, ressortent les changements du milieu scolaire du canton et de la vision des parents.

19 avr. 2018, 18:00
Betty Bonvin, devant l’école de la Bruyère à Sion où elle a enseigné pendant vingt-six ans.

Elle n’en est pas sortie pendant cinquante-sept ans exactement. Un bail qui l’impressionne presque. «Pourtant, c’est vrai, sourit-elle. J’y suis entrée à 5 ans et en suis repartie à 62 ans», raconte la Sédunoise Béatrice Bonvin (64 ans). L’école, c’est presque toute la vie de «Maîtresse Betty», son surnom et le titre de son récit de vie qui vient d’être publié. «Cela me fait drôle ce titre, mais il faudra bien que je l’assume», rigole-t-elle en regardant le livre empli d’anecdotes de son métier d’enseignante.

Changement de comportement des parents

A travers son parcours, Betty Bonvin raconte l’évolution de l’école valaisanne. «J’ai passé de l’encrier à l’ordinateur. Le grand mot était l’adaptation.» Elle a aussi vu un changement radical des mentalités de 1974 à aujourd’hui, particulièrement au sein des parents. «Au début de ma carrière, les mamans demandaient à leurs enfants: «Tu as été sage avec la maîtresse?» Aujourd’hui, elles...

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