En clair, lorsque ces hôpitaux obtiennent des rabais sur des médicaments qu'ils achètent, notamment grâce à des achats en quantité, ils continuent à facturer les prix officiels aux patients, ou plutôt à leurs caisses maladie. Dans un rapport remis aux autorités le 20 juillet dernier, l'Inspectorat pointe du doigt sept médicaments, l'Ultravist, un produit de contraste utilisé en radiologie, et six autres qui sont utilisés en oncologie. Le montant facturé en trop serait de l'ordre de 350000 francs.
L'Hôpital réagit
L'Hôpital du Valais (la nouvelle appellation du RSV) a réagi hier. Dietmar Michlig, le directeur général, a rappelé que seul le secteur ambulatoire, soit celui des soins durant moins d'une journée, est concerné, puisque dans le secteur stationnaire la facturation s'effectue sur une base forfaitaire. Le directeur ajoute: "Nous avons la conscience tranquille. Aucun patient n'a été prétérité ou victime de factures douteuses. Notre manière de facturer se fait en...