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Derborence: un mythe à la poursuite de son passé

La commémoration des 300 ans de l'éboulement du massif des Diablerets a débuté. Du théâtre, un livre et une exposition photo sont dédiées à ce site géologique exceptionnel.

24 juil. 2014, 16:20
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23 septembre 1714. Un dimanche. Ce jour-là, entre deux et trois heures de l’après-midi, les parois de la falaise sise sous le glacier des Diablerets ont vibré comme jamais. 15 morts, 55 mayens anéantis, des centaines de têtes de bétail perdus ainsi que trois alpages. 300 ans plus tard, les communes de  Conthey, Vétroz et Ardon veulent se souvenir. Ne pas oublier. Tout l’été rencontres, activités et cérémonies officielles se proposent d’honorer les morts et les vivants mais aussi et surtout le site de Derborence, ce lieu «qui chante triste et doux» comme l’écrivait Charles-Ferdinand Ramuz.

Pour toujours se souvenir…

De nombreuses balades à thèmes sont organisées tout l’été au travers de la vallée. Au nombre de dix, elles seront accompagnées et permettront d’ici la fin septembre de découvrir aussi bien la géologie, l’histoire et les légendes de ce décor largement préservé. Véritable temps fort de ce 300e anniversaire, les cérémonies officielles auront lieu le 15 et 16 août sur le site de la catastrophe de 1714. Une messe en hommage aux victimes de l’éboulement ainsi que la pose d’une plaque commémorative viendront rythmer ces deux jours de souvenir. Le spectacle «Derborence», mis en scène par Mathieu Bertholet, constituera le point d’orgue des cérémonies. Il sera joué à quatre reprises et en grande première par la compagnie MuFuThe, en pleine nature, au bureau milieu du légendaire cirque rocheux.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans les éditions payantes du "Nouvelliste" de ce vendredi 25 juillet.

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