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Déjà vingt-trois agresseurs pris en charge en 2017

Le Valais est le premier canton à avoir instauré l’obligation d’un entretien psychologique de l’agresseur. La norme est entrée en vigueur depuis moins de trois mois et le nombre d’auteurs est bien plus élevé qu’attendu.

28 mars 2017, 23:57 / Màj. le 29 mars 2017 à 00:01
Sion, le 24.03.2017. Xavier PITTELOUD dans son bureau ou il recoit les personnes ayant ete expulsees du domicile conjugal suite a des cas de violences.  (Le Nouvelliste/Christian HOFMANN)  Xavier Pitteloud et la violence conjugale

Depuis le 1er janvier, les auteurs de violences domestiques en Valais sont obligés de passer un entretien psychologique dans les sept jours suivant leur expulsion du domicile par la police. Une première en Suisse. Les auteurs doivent tous débourser 200 francs pour cette séance. En près de trois mois, 26 personnes ont déjà été convoquées. SOS Violences domestiques, structure créée pour appliquer la norme, dispose d’un budget de 60 000 francs de l’Etat du Valais pour 2017, mais elle devra ensuite s’autofinancer. Interview avec Xavier Pitteloud, assistant social et coordinateur.

Vingt-six auteurs en moins de trois mois, c’est bien davantage qu’attendu…

Oui, c’est un chiffre très élevé si on le compare avec 2016 où, sur toute l’année, le Valais dénombrait 35 situations avec expulsion. La première semaine de janvier, nous avions déjà trois situations signalées. Nous nous attendions à une hausse, mais pas à ce point-là.

Comment l’expliquer?

L’une des...

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