Parler avec Charly, c’est faire face à une armoire d’apothicaire. Elle est pleine de petits tiroirs remplis d’autant d’histoires. Dans la même conversation et sur le même ton enjoué, vous causez Napoléon et Benoît Aymon. Vous citez le Mac Donald et le Vietnam. Vous dissertez sur la ligne Maginot et le roi d’Espagne. Parler de lui, c’est parler de beaucoup d’autres. Mais commençons par lui.
Un premier pied au «Nouvelliste» par hasard
Charly Arbellay est collégien. Sur le chemin du lycée, il passe devant la rédaction sédunoise du «Nouvelliste» et s’y arrête pour lire les gros titres. Un jour, on toque de l’intérieur et lui fait signe d’entrer. Celle qui l’avait remarqué, c’était Liliane Varone. Le quotidien valaisan voulait lancer sa page jeunesse et propose à ce garçon curieux d’y participer. Nous sommes en 1964. L’originaire de Loye devient correspondant pour «Le Nouvelliste», un poste qu’il quitte en avril 2020,...