Au Châble, des bâtiments romains reposaient sous terre depuis 2000 ans. Ils méritaient d’être étudiés, mais ils resteront dans l’oubli à cause d’une villa dont la construction a commencé trop tôt. Pour ne pas avoir prévenu l’archéologie cantonale dans les délais et causé des dégâts à ce patrimoine, le promoteur a reçu une demande de compensation de plus de 100 000 francs contre laquelle il a fait recours.
Une démarche peu courante
Dans le milieu de l’archéologie et du patrimoine, la démarche étonne, car on ne l’avait jamais vue auparavant. Ce que contredit le département de Jacques Melly. «A notre connaissance, c’est arrivé à plusieurs reprises.» Par contre, il s’agit bel et bien du premier recours contre ce type de décision de la part d’un promoteur.
Celui de Bagnes reconnaît son erreur. Selon la loi, comme le projet se trouvait sur un site protégé, il aurait dû annoncer le début...