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Avocat valaisan accusé: pas de récusation du procureur

Les juges de Mon Repos ont rejeté ce jeudi la demande de récusation émise par un avocat, sous le coup d’une enquête du Ministère public valaisan, à l’encontre d’un procureur.

11 juin 2020, 12:00
justice marteau

Le Tribunal fédéral rejette la demande de récusation formulée par un avocat valaisan à l’encontre d’un procureur. L’homme de loi est l’objet d’une enquête pour menaces, injures et tentative d’entrave à l’action pénale, notamment.

Depuis la fin octobre 2017, le Ministère public du Valais central mène une enquête contre l’avocat. Alors qu’il assurait la défense de son frère prévenu d’infractions contre l’intégrité sexuelle, il aurait tenté d’influencer et d’intimider les victimes présumées afin d’affaiblir l’accusation.

Le recourant a aussi transmis à son frère un jugement non anonymisé dans une affaire où il était intervenu en tant que représentant d’une plaignante. Une action qui lui vaut d’être aussi poursuivi pour violation du secret professionnel. L’avocat a demandé la récusation du procureur en charge de l’instruction qui avait parlé «d’ignoble tentative de déstabilisation et de dénigrement des victimes» dans un article du «Nouvelliste».

Pas visé

Dans un arrêt publié jeudi, le Tribunal fédéral rejette le recours contre le refus de la justice valaisanne. Cette dernière avait retenu que les propos du procureur – dans la mesure où ils avaient été rapportés fidèlement par la presse – avaient été prononcés dans son réquisitoire contre le frère de l’avocat lors du procès de première instance. Ils ne visaient donc pas le recourant lui-même.

Pour la 1ère Cour de droit public, on ne peut pas reprocher au procureur d’avoir usé à la barre de termes «quelque peu virulents» pour qualifier des faits qui pouvaient peser sur la culpabilité de l’accusé. Les juges de Mon Repos ont également écarté les autres griefs formulés par le recourant. 

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