«Le premier jour où j’ai voulu mettre le masque, je l’ai placé à l’envers.» C’est avec cette petite anecdote que Vincent Ducrot, directeur des CFF depuis début avril, a entamé sa conférence de presse, hier, à Yverdon, présentant le bilan de ses cent premiers jours. «Mais on s’y habitue vite, rassurez-vous.»
Cette prescription, qui entre en vigueur lundi, pourrait contribuer à rassurer les usagers, qui ne sont pas encore tous de retour dans les trains. Les CFF connaissent actuellement une fréquentation qui correspond à environ 60% de celle d’avant la crise du Covid-19. «Le trafic voyageur rapporte quatre milliards de francs par an. Or les recettes ont fondu, ces derniers mois, alors que les coûts d’exploitation sont quasiment restés les mêmes», explique le directeur.
Pression financière
La décision du Conseil fédéral, mercredi, de rehausser la limite de crédit de 200 à 750 millions de francs (en d’autres termes: du...