Les rodéos routiers qui ont impressionné l’opinion publique il y a quelques années avaient provoqué un tour de vis contre les chauffards. Aujourd’hui, c’est la dureté des sanctions encourues par les conducteurs commettant un excès de vitesse qui frappe l’opinion. Depuis l’entrée en vigueur de la révision de la loi sur la circulation routière, en 2013, il suffit de rouler à 100 km/h sur un tronçon à 50 km/h pour subir automatiquement une peine de prison d’au moins un an. C’est excessif, estime le Parlement. D’entente avec le Conseil des Etats, le Conseil national a adopté, hier, une motion qui a pour but de redonner une plus grande marge de manœuvre aux juges.
Craignant que cela ne conduise à un trop grand laxisme, la gauche rose-verte s’est opposée à la motion, mais le rapporteur de la commission Fabio Regazzi (PDC/TI) estime avec la majorité, que la situation actuelle ne...