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Un parc national qui divise

Le 10 juin, les huit communes touchées par le projet du Locarnese voteront sur son adoption.

04 juin 2018, 00:01
Ein Pilzler im "Parco Nazionale del Locarnese", aufgenommen am Mittwoch, 23. Mai 2018, im Centovalli-Tal. Der "Parco Nazionale del Locarnese" ist ein Gemeinschaftsprojekt von 8 Gemeinden und 12 Buergergemeinden der Region zur Unterstuetzung und Schutz eines Gebietes von aussergewoehnlicher und einzigartiger Schoenheit, das sich von den Brissago Inseln des Lago Maggiore bis zur Ortschaft Bosco Gurin erstreckt. (KEYSTONE/Ti-Press/ Samuel Golay) SCHWEIZ PARCO NAZIONALE DEL LOCARNESE

Après presque deux décennies de discussions, et l’échec du parc Adula en 2016, un deuxième parc national pourrait voir le jour en Suisse (l’autre est dans les Grisons). Les habitants des communes concernées par le projet du parc national du Locarnese (PNL) voteront son acceptation (pour dix ans), ou non, le 10 juin. Ces derniers mois, le sujet a été vivement débattu au Tessin, parfois violemment.

Le territoire que couvrirait le parc, incluant huit communes et douze patriciats (bourgeoisies), est l’une des plus vastes zones sauvages d’Europe, jouissant d’une biodiversité exceptionnelle, d’espèces végétales rarissimes et incluant des bijoux, comme la forêt sacrée de Mergugno, une forêt de cytises des Alpes vieille de 60 000 ans, unique sur tout l’arc alpin.

Directrice du projet PNL, Samantha Bourgoin explique qu’il s’agirait d’un parc habité, contrairement à celui en Engadine, qui est une réserve intégrale. L’idée est de combiner grande richesse culturelle...

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