Pour certains acteurs, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Pour d’autres, c’est tout le contraire. Au cœur des discussions: un accord passé entre la Confédération et la Chine, révélé par le dominical «NZZ am Sonntag». Le traité autorise des fonctionnaires de l’Etat communiste à venir en Suisse pour identifier certains Chinois y résidant illégalement. But: permettre au Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) de renvoyer en Chine des requérants d’asile déboutés, des sans-papiers ou des immigrés clandestins, ce qui n’est possible qu’après avoir établi leur identité.
Conclu en 2015 par le SEM, l’arrangement fait des vagues. Plusieurs parlementaires et ONG ont réagi négativement. Le malaise provient de la présence en Suisse d’agents chinois, représentants d’un pays peu démocratique et critiqué pour ses violations des droits de l’homme, qui cherchent à identifier des compatriotes pour les rapatrier chez eux.
Chinois payés par la Suisse
Les termes de l’accord,...