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Un accord controversé avec la Chine

La Suisse invite des fonctionnaires chinois pour identifier des compatriotes en vue de leur renvoi.

27 août 2020, 00:01
L'entree du centre d' hebergement pour requerants d'asile deboute de l'abri pc de Perrerets, ouvert ce jour par l' Etablissement vaudois d'accueil des migrants, EVAM, ce lundi 30 mai 2011 a Gland. Cet abri de la protection civile est destine a accueillir les refugies dont leur demande d'asile s'est soldee par une "non entree en matiere" (NEM) et qui sont en attente d'expulsion. (KEYSTONE/Dominic Favre) ArcInfo

Pour certains acteurs, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Pour d’autres, c’est tout le contraire. Au cœur des discussions: un accord passé entre la Confédération et la Chine, révélé par le dominical «NZZ am Sonntag». Le traité autorise des fonctionnaires de l’Etat communiste à venir en Suisse pour identifier certains Chinois y résidant illégalement. But: permettre au Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) de renvoyer en Chine des requérants d’asile déboutés, des sans-papiers ou des immigrés clandestins, ce qui n’est possible qu’après avoir établi leur identité.

Conclu en 2015 par le SEM, l’arrangement fait des vagues. Plusieurs parlementaires et ONG ont réagi négativement. Le malaise provient de la présence en Suisse d’agents chinois, représentants d’un pays peu démocratique et critiqué pour ses violations des droits de l’homme, qui cherchent à identifier des compatriotes pour les rapatrier chez eux.

Chinois payés par la Suisse

Les termes de l’accord,...

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