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Suisses de l’étranger: Cassis évoque la place de la Suisse dans le monde pour les 10 années à venir

Les Suisses de l’étranger sont réunis en congrès à Montreux. Le Conseiller fédéral en charges des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, leur a rendu visite samedi en leur présentant sa vision du rôle du pays dans le monde pour les 10 prochaines années.

17 août 2019, 16:18
Ignazio Cassis a rappelé que la Suisse jouissait encore d'une très bonne image à l'étranger.

C’est un discours tourné vers l’avenir que le conseiller fédéral Ignazio Cassis a tenu samedi aux Suisses de l’étranger réunis en congrès à Montreux (VD). Le ministre a souligné la bonne réputation dont la Suisse jouit à l’étranger.

Pour Ignazio Cassis, la thématique de ce 97e congrès, à savoir «Quel monde pour demain?» est exigeante et nous occupe tous. «Vous vous interrogez sur les défis du futur et comment y faire face au mieux. Exactement les mêmes questions que je me suis posé une fois ministre des affaires étrangères. Où nous mène le voyage de la Suisse?», a lâché le Tessinois devant environ 400 personnes.

Quelle Suisse dans le monde?

L’occasion de rappeler qu’un groupe de travail composé de responsables du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et des cantons, ainsi que d’experts des milieux scientifiques, économiques et de la société civile a récemment publié son rapport sur le rôle de la Suisse dans le monde dans les dix années à venir.

Le texte, qui se veut une vision, souligne que la politique extérieure de la Suisse doit reposer sur des valeurs d’engagement pour la démocratie et l’état de droit, de dialogue, de culture du compromis, pour les droits de l’homme et l’égalité. Liée à la politique intérieure, elle collaborera étroitement avec l’économie suisse.

Bonne image

A l’étranger, la Suisse a une bonne image, a poursuivi le ministre listant sa capacité de dialogue, ses bons offices ou sa stabilité. Et que nous soyons dans une passe difficile avec notre principal partenaire, l’Union européenne, n’y change rien, a-t-il poursuivi.

Il est aussi revenu sur un sujet qui fâche les Suisses de l’étranger: les relations bancaires, et plus précisément les frais de gestion des comptes qu’ils jugent trop élevés en comparaison à ceux pratiqués pour les Suisses de l’intérieur.

Oui à la plaque commémorative

Le conseiller fédéral a tenu à souligner que rôle de l’Etat est de créer les meilleures conditions-cadre. Reste que «l’offre de services bancaires demeure une tâche du secteur privé», a maintenu Ignazio Cassis.

Quant à la proposition de l’Organisation des Suisses de l’étranger d’un mémorial ou de plaque pour les victimes suisses de l’holocauste, Ignazio Cassis a ajouté que le gouvernement «reconnaît l’importance de sensibiliser les jeunes générations» et est disposé à soutenir cette proposition.

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