Les coprésidents du groupe d’amitié parlementaire Suisse-Arménie expriment jeudi leur «profonde inquiétude» face à l’escalade militaire dans la région du Haut-Karabakh, dans le Caucase du Sud, à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Ils appellent le Conseil fédéral à intervenir immédiatement.
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Dans un communiqué de presse, la présidente du Conseil national, Isabelle Moret (PLR/VD), la conseillère nationale Marianne Streiff-Feller (PEV/BE), la conseillère aux États Lisa Mazzone (Verts/GE) et le conseiller aux États Carlo Sommaruga (PS/GE) condamnent l’agression de la coalition azerbaïdjano-turque contre l’Arménie et le Haut-Karabakh.
«Ces attaques nous ramènent aux moments les plus sombres de la guerre, lorsque Stepanakert a été bombardée par les forces azerbaïdjanaises avec des armes de destruction massive de 1991 à 1992», soutiennent-ils. L’utilisation de la force, en particulier contre la population civile, est inacceptable et doit être condamnée à tout prix, soulignent-ils.
Les coprésidents du groupe d’amitié parlementaire Suisse-Arménie s’inquiètent également du rôle croissant de la Turquie dans ce conflit, qui va, selon eux, bien au-delà d’une simple relation fraternelle avec l’Azerbaïdjan. La Turquie commet non seulement une grave violation du droit international, mais déstabilise toute la région, déplorent-ils.