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Prestations complémentaires: les retraités dans le besoin sont toujours plus nombreux

Le nombre de personnes touchant des prestations complémentaires a de nouveau augmenté en 2015. Cette croissance demeure néanmoins légère par rapport aux années précédentes.

26 juin 2017, 10:30
Les prestations complémentaires sont versées aux retraités ou aux personnes à l'AI lorsque leur revenu ne leur permet pas de couvrir leurs besoins vitaux.

Le nombre de retraités ou d'invalides touchant des prestations complémentaires (PC) a faiblement augmenté l'année passée. Fin 2016, ils étaient 318'600 personnes à bénéficier de ce soutien, soit 16,4% des rentiers AVS et AI, a annoncé lundi l'OFAS.

L'augmentation représente 1,1% par rapport à 2015, nettement moins que les 3% des années précédentes, constate l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS). Les dépenses ont atteint près de 5 milliards de francs, soit une augmentation de 2,5% (contre 4% les années précédentes).

Cette faible progression est due au recul général du nombre de personnes bénéficiant de l'assurance invalidité (AI). En 2016, l'effectif a même reculé de 0,1%, et la tendance devrait se poursuivre ces prochaines années.

 

>> À lire aussi: Santé: la réduction des prestations complémentaires touche les séniors et les handicapés

 

Par ailleurs, dans le canton de Genève, une réforme a réduit de 3800 à 200 le nombre de personnes ayant droit uniquement au soutien pour les primes maladie. Finalement, toujours plus de rentiers perçoivent une rente du 2e pilier, et n'ont donc plus besoin de prestations complémentaires.

Les prestations complémentaires sont versées aux retraités ou aux personnes à l'AI lorsque leur revenu ne leur permet pas de couvrir leurs besoins vitaux.

Le Parlement étudie actuellement une révision des PC qui veut réduire le nombre de bénéficiaires. Les retraités ne devraient toucher leur 2e pilier que sous forme de rente, exception faite des indépendants. L'aide au loyer pour les plus pauvres devrait être augmentée. La réforme veut également éliminer les effets pervers. Le gouvernement souhaite faire 300 millions d'économies.

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