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Michael Lauber se défend

Le procureur accuse l’Autorité de surveillance de partialité.

18 mai 2020, 00:01
Swiss Federal Attorney Michael Lauber reacts during a media conference at the Media Centre of the Federal Parliament in Bern, Switzerland, on Friday, 10 May 2019. Federal Attorney Michael Lauber is criticised for informal meetings with FIFA head Gianni Infantino. The supervisory authority for the Federal Prosecutor's Office is opening a disciplinary investigation against Lauber. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ BUNDESANWALTSCHAFT LAUBER

Dans son recours adressé fin avril au Tribunal administratif fédéral (TAF), le procureur de la Confédération Michael Lauber accuse l’Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération (AS-MPC) de partialité. Il dénonce une «vendetta calomnieuse».

«Les principes fondamentaux de l’Etat de droit sont jetés par-dessus bord», avance Michael Lauber, selon des extraits du recours cités par les journaux de Tamedia qui se sont procuré le document de 70 pages.

Juges et partie

Les membres de l’Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération ont été «partiaux» et avaient «un parti pris contre lui», reproche Michael Lauber. Ce dernier a fait l’objet d’une enquête disciplinaire en raison notamment de rencontres secrètes avec le président de la Fifa Gianni Infantino.

Les reproches de l’AS-MPC sont empreints «de conjectures, de spéculations et d’un mépris constant de tous les faits réels et des circonstances atténuantes», accuse Michael Lauber, selon un extrait cité...

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