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Les juges étrangers cachent des rivalités électorales

L’autodétermination et la souveraineté sont les enjeux officiels de l’initiative de l’UDC. Mais, à un an des élections fédérales, il y en a d’autres.

08 oct. 2018, 00:01
ARCHIVBILD ZUM URTEIL DES EUROPAEISCHEN GERICHTSHOFS FUER MENSCHENRECHTE GEGEN DIE SCHWEIZ IM FALL EINES AUSGESCHAFFTEN TAMILEN -- A general view shows the Grand Chamber of the European Court of Human Rights during the hearing in the case Perincek v. Switzerland, at the European Court of Human Rights (ECHR) in Strasbourg, France, Wednesday, January 28, 2015. The European Court of Human Rights holds a Grand Chamber Hearing in the case between Dogu Perincek and Switzerland. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) FRANKREICH PROZESS SCHWEIZ TAMILE

Annoncée en perte de vitesse dans deux sondages sur trois (le recul est estimé entre 1,4 et deux points), l’UDC compte sur l’initiative sur l’autodétermination pour doper son moral, à un an des élections fédérales. A l’inverse, tous les autres camps politiques, la société civile et les milieux économiques espèrent infliger au parti nationaliste la défaite la plus cuisante possible, afin de l’affaiblir. Le vote du 25 novembre ne sera peut-être pas la mère de toutes les batailles, mais il sera un jalon majeur de la campagne électorale à venir.

Le combat contre les juges étrangers, matérialisé par ce projet d’article constitutionnel, est l’un des points d’ancrage de la stratégie électorale de l’UDC, qui s’accompagne d’un calendrier minuté avec une précision toute stratégique. «L’initiative a été lancée en 2015, juste avant les dernières élections fédérales, afin de donner à l’UDC une meilleure visibilité. Le parti aurait voulu, j’en suis...

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