La Chambre pénale d’appel et de révision de Genève doit se prononcer sur une affaire d’aide au suicide. Condamné, en octobre, à 120 jours-amendes avec sursis pour avoir aidé une octogénaire à mourir avec son mari, Pierre Beck, vice-président d’Exit Suisse romande, demande l’acquittement.
«Ce jugement m’a blessé, car le Tribunal de police me reproche mon manque d’humilité. J’ai été très affecté par l’accompagnement de ce couple, mais je ne le regrette pas: j’ai agi au plus près de ma conscience professionnelle. Il s’agissait d’un cas de nécessité», a déclaré, hier, devant la Cour, le médecin à la retraite de 74 ans. «On se sent bien seul, confronté à ce genre de situation», a-t-il souligné.
Confirmant une ordonnance pénale du Ministère public, le Tribunal de police a jugé que le prévenu avait violé la loi fédérale sur les médicaments et les dispositifs médicaux, en prescrivant du pentobarbital de sodium...