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Le marché des médecines complémentaires

Le peuple devrait approuver largement, le 17 mai, un nouvel article constitutionnel sur les médecines complémentaires, qui attirent un nombre croissant de patients. Mais leur remboursement par l'assurance de base se heurte à la loi, qui exige des preuves scientifiques de leur efficacité.

30 avr. 2009, 05:59

Sur quelque 200 médecines complémentaires (ou douces) répertoriées, le Conseil fédéral en avait admis cinq dans l'assurance de base en 1999: homéopathie, phytothérapie, thérapie neurale, médecine anthroposophique et médecine traditionnelle chinoise. Mais à titre temporaire, le temps de vérifier leur efficacité. En 2005, jugeant les preuves insuffisantes, il les avait retirées et confiées aux seules assurances privées.

L'initiative populaire lancée pour les réintroduire (les cinq «testées» mais aussi les autres) a finalement été retirée en faveur d'un contre-projet. Celui-ci prévoit une «prise en compte des médecines complémentaires» par la Confédération et les cantons, sans dire comment. Un «oui» à ce contre-projet devrait toutefois être interprété comme un appel à revenir sur la décision de 2005.

Si le récent sondage de la SSR donne le «oui» à 67%, c'est que les médecines complémentaires sont bien implantées en Suisse. Les herboristeries appenzelloises sont une tradition, le docteur Bircher était suisse, le Goethéanum...

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