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La pilule toujours plus dure à avaler

Symbole de la libération sexuelle des femmes de Mai 68, la pilule est aujourd’hui décriée par les féministes.

28 avr. 2018, 00:01
ARCHIV --- ZU DEN MELDUNGEN DASS IMMER WENIGER FRAUEN DIE ANTIBABYPILLE NEHMEN STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG --- Eine Frau nimmt am Morgen beim Fruehstueck die Antibabypille zu sich, aufgenommen am 23. Juli 2010. (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ PILLE

Aline Schwender et sa grand-mère Marie se retrouvent souvent dans «leur» café lausannois pour «pipeletter». Au centre des discussions: le choix de la jeune femme de 25 ans d’arrêter la pilule contraceptive: «Je souffrais de migraines, à vomir. J’ai lu que ça pouvait venir de la pilule que je prenais depuis 9 ans. Je l’ai donc arrêtée. Et plus rien.» La jeune femme ne reprendra plus d’hormones. Impensable pour sa grand-mère qui a fait partie des premières utilisatrices de la pilule. «C’est la protection la plus fiable. Tu es encore aux études, tu ne voudrais pas risquer de tomber enceinte?», s’inquiète Marie. «La pilule m’a permis d’avoir une vie sereine en choisissant combien je voulais d’enfants.»

Symbole de libération sexuelle pour les femmes de Mai 68, la pilule fait l’objet d’un rejet croissant en Occident depuis 2000. Ses ventes ont chuté d’environ 20% entre 2010 et 2017, selon Interpharma....

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