Le mariage de l’agriculture et de la technologie s’est transformé en mine d’or pour les entrepreneurs inventifs et pour ceux qui les financent. Data, drones, procédés de vaporisation, images spectrales, traitements organiques, et blockchain, tout est bon pour imprimer un nouvel élan à la production de nourriture tout en préservant les ressources. Après une phase d’amorçage d’une demi-douzaine d’années, le phénomène subit une accélération nouvelle qui le propulse en plein décollage.
Ce phénomène agro-technologique s’incarne par des noms étranges. Le premier, la foodtech, mariage de «food» (nourriture) et «technologie», rassemble les secteurs de l’alimentation et de la restauration avec la technologie. Par exemple en développant des procédés de fabrication écologiques, ou en distribuant des produits alimentaires bio par internet. Le second, l’agritech, condensé d’ «agriculture» et «technologie», réunit les entreprises qui appliquent la seconde à la première. Par exemple par l’emploi de drones ou le suivi de la traçabilité...