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L’éditeur Tamedia menace ses salariés en grève

Refusant la mort du «Matin» dans sa version imprimée, les journalistes des titres payants de Tamedia ont cessé le travail.

04 juil. 2018, 00:01
Des journalistes du groupe Tamedia Publications Romandes (Le Matin, 24heures, Tribune de Geneve et 20minutes) entament une greve ce mardi 3 juillet 2018 a Lausanne. Les journalistes de Tamedia Publications Romandes font greve des mardi 16h00. Ils poursuivront leur mouvement jusqu'a mercredi soir minuit. Ils exigent que l'editeur zurichois renonce notamment aux licenciements prononces depuis le mois de juin. (KEYSTONE/Laurent Darbellay) SUISSE GREVE TAMEDIA

«Le Matin», «Le Matin Dimanche», «24 heures», «La Tribune de Genève»: ces rédactions sont traversées par une grève depuis hier, 16 heures, et jusqu’à ce soir minuit. En revanche, la majorité de la rédaction du quotidien gratuit «20 minutes» a décidé de ne pas s’associer au mouvement. Jeudi dernier, les salariés ont adressé un ultimatum à leur employeur. Si les licenciements au «Matin» n’étaient pas annulés, ils voteraient des mesures de luttes, y compris la grève. Hier, Tamedia a confirmé qu’il ne changerait pas de cap. Ainsi, 36 personnes travaillant pour «Le Matin» sont licenciées. Dès midi, et pendant plus de trois heures, une centaine de salariés de Tamedia se sont réunis, à huis clos, à Lausanne, pour décider – à plus de 88% des voix – de lancer la grève.

Sur le parvis de la Tour Edipresse, plusieurs dizaines de grévistes se sont réunis avec des pancartes. Parmi...

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