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«L’appel à la haine sera un facteur aggravant»

L’exemple de la norme pénale antiraciste montre ce qu’il faut attendre de son extension à l’homophobie.

13 janv. 2020, 00:01
People hold placards of the campaign of Geneva city "Des pensees contre l'homophobie et la transphobie", realized by British artist Paul Harfleet, during a flashmob for the International Day Against Homophobia and Transphobia, at the University of Geneva, in Geneva, Switzerland, Wednesday, May 17, 2017. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SCHWEIZ FLASHMOB GEGEN HOMOPHOBIE

Afficher son homosexualité reste un risque. Un jeune couple gay en a fait l’expérience lors de la nuit de Nouvel An, dans la vieille ville de Zurich. Agressés par quatre inconnus à la sortie d’un bar, les deux hommes ont été blessés au visage. La police a été alertée, mais les agresseurs courent toujours.

Chacun tire des conclusions différentes de cette affaire. Les adversaires de l’extension à l’homophobie de la norme pénale contre le racisme ne manquent pas de souligner que le droit actuel permet déjà de poursuivre les auteurs d’une telle agression. «Les délits violents sont de toute manière sanctionnés par le droit pénal», souligne le conseiller national UDC Roger Köppel dans le service de presse du parti. «Il en va de même des insultes et des injures.»

Ce n’est cependant qu’une partie de la vérité. «Avec la réforme, l’appel à la haine sera un facteur aggravant», indique...

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