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Culture: Paléo étudie trois options pour l’an prochain

Après avoir été annulé cet été, le plus grand open air de Suisse envisage plusieurs scénarios pour son édition de 2021. Il marche cependant sur des œufs.

30 nov. 2020, 17:38
Paléo et son président Daniel Rossellat diront en mars sous quelle forme se tiendra l'édition 2021 du festival (archives).

Les organisateurs de Paléo diront début mars sous quelle forme se tiendra le festival l’été prochain à Nyon (VD). Trois options sont actuellement envisagées: un festival presque normal, une annulation comme l’été dernier ou un format remanié.

Avec ce troisième scénario, Paléo pourrait se dérouler avec des festivaliers assis sur des sièges numérotés avec des jauges entre 3500 et 5000 personnes, indique lundi son patron Daniel Rossellat, confirmant à Keystone-ATS une information du quotidien La Côte.

Actuellement, c’est un festival d’incertitudes.
Daniel Rossellat, patron du Paléo Festival

«Cela ne serait pas un Paléo en version réduite, mais un tout autre projet», précise-t-il. La durée du festival pourrait aussi être allongée.

Le fondateur du plus grand open air de Suisse reconnaît toutefois que de nombreuses questions restent en suspens. «Actuellement, c’est un festival d’incertitudes», remarque-t-il. Pour prendre une décision, «le point de bascule se situe début mars, au plus tard le 10», ajoute-t-il.

L’humain doit passer avant les considérations financières.
Daniel Rossellat, patron du Paléo Festival

Daniel Rossellat explique que si les règles sanitaires actuelles devaient peu évoluer ces prochains mois, Paléo serait à nouveau annulé. En revanche, avec les directives qui étaient encore en vigueur en septembre, une variante du festival pourrait être envisagée. Pour l’organisation d’un Paléo «proche de la normale», il dit notamment miser sur l’arrivée d’un vaccin et la mise en place de règles sanitaires beaucoup plus souples.

Maintenir des compétences

Daniel Rossellat affirme que Paléo est prêt à prendre un risque financier. «Je préfère avoir un projet enthousiasmant qui perd de l’argent plutôt que de ne rien faire, et de toute façon perdre de l’argent. On ne veut pas rester dans le rôle du spectateur», relève-t-il.

L’objectif d’avoir un festival l’été prochain, même différent, consiste notamment à garder toute une série de compétences autour de la manifestation (artistes, techniciens, sociétés locales, etc) et à maintenir la motivation des collaborateurs. «L’humain doit passer avant les considérations financières», assure-t-il.

L’autre grand festival vaudois, le Montreux Jazz, devrait aussi se prononcer à la fin de l’hiver. Là aussi, plusieurs hypothèses sont examinées et constamment adaptées selon l’évolution de la pandémie et des décisions politiques.

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