La météo laissera-t-elle les coureurs passer la nuit prochaine? Difficile à dire. «Et la décision interviendra sans doute au dernier moment», précise Jean-Michel Bournissen, chef technique de la Patrouille des glaciers. Une chose est certaine, les conditions ne seront pas aussi optimales que pour le premier départ. Olivier Duding, météorologue mobilisé par l’armée pour le compte de l’opération, indique «qu’une perturbation nous touchera en fin de journée vendredi et que le ciel deviendra de ce fait de plus en plus nuageux. Des précipitations sont à attendre tôt samedi matin mais l’heure reste difficile à prévoir.»
Le brouillard, élément clé
En théorie, les conditions ne s'annoncent pas dantesques mais la principale inconnue reste celle du brouillard sur le parcours. Un enjeu déterminant pour la sécurité. «Il faut que les hélicoptères puissent voler, c’est indispensable s’il faut intervenir pour évacuer des gens, notamment du côté du bassin du Lac des Dix et de la Barma. Sans vent, il faut espérer que le plafond nuageux ne descende pas trop bas», clarifie Jean-Michel Bournissen. La patience reste donc de mise pour l'instant.