Il est 2 h 30 et Mardi gras bat son plein au Monk’is bar. Au son des enceintes qui crachent des décibels d’électro, Catowoman se déhanche sur la piste de danse aux côtés de deux zombies, d’un hippie et de trois cochons roses. Derrière les fêtards déguisés, la télévision vient d’être allumée. Dans ce bar de Crans-Montana, on ne badine pas avec les traditions, même au milieu de la nuit. «On diffuse toutes les compétitions de Pat Burgener», lance le marin Wandrille, qui gère le bar pour la soirée, au moment où l’enfant des lieux s’apprête à s’envoler en quête d’une médaille olympique.
Au rythme de la musique, la compétition peine toutefois à détourner l’attention des noceurs. Alors que le rider du Haut-Plateau se lance dans son premier run, seuls deux serveurs se pressent devant l’écran. Les timides...