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Pour la beauté du geste...

Chaque jour, les échappées animent systématiquement les étapes de plat. Mais chaque jour, elles ne vont pas au bout. La faute aux sprinters, notamment.

09 juil. 2011, 05:01

Le scénario est, invariablement, le même. Chaque jour, au kilomètre zéro, il se trouve toujours trois, quatre ou cinq coureurs - jamais plus - à fausser compagnie au peloton. Chaque jour, depuis une semaine, un petit groupe d'intrépides se berce donc d'illusions. Courageux? Sans aucun doute. Naïfs? Pas forcément. Certes, ils rêvent tous d'une victoire d'étape. Mais au fond d'eux, ils savent bien que si le peloton est prompt à leur accorder un bon de sortie, il n'est pas aussi généreux que les apparences peuvent le laisser supposer.

D'ailleurs, le scénario est si bien écrit, si prévisible aussi, que les fugitifs n'ont aucune peine à mettre quelques minutes de côté. Entre cinq et dix, très rarement plus. Il est si bien convenu qu'à trente kilomètres de l'arrivée, généralement, le peloton commence à s'organiser. Dès le moment où il embraie, le sort des échappés est donc scellé. Que l'arrivée soit alors...

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