Vladimir Petkovic
Même si on peut reprocher au sélectionneur son manque d’audace dans des matchs à élimination directe (ah, la Pologne et la Suède...) , on doit lui reconnaître un fonds de commerce qui fait bien voyager la Suisse et l’a expédiée coup sur coup à l’Euro 2016 et au Mondial 2018. Le jeu est toujours là, seule assurance véritable pour une bonne tenue de route. Pour rappel: quelle équipe vous a laissé la plus belle image du tour final de la Ligue des nations, en juin dernier? La Suisse, bien que battue par le Portugal en demi-finale! Quelle équipe a parfaitement maîtrisé le Danemark en septembre à Bâle... pendant 80 belles minutes trop vite oubliées? La Suisse de «Petko». Il a commis ce jour-là ce que le «Blick» a assez justement nommé «un changement d’arrogance» en sortant Granit Xhaka du rond central où il rayonnait. On ne l’y reprendra...