Le football a plaidé hier pour une nouvelle approche de la lutte antidopage. Elle est basée sur l'évaluation des risques plutôt que sur la volonté de soumettre tous les sports au même régime intensif de contrôles.
Deux semaines après la Con férence de l'Agence mondiale antidopage (AMA) à Johannes bourg, la FIFA a tenu à son siège de Zurich sa propre conférence, pour établir un consensus scientifique, jugeant le temps venu de changer de philosophie. "La gestion des risques doit se baser sur l'évaluation des risques" , a avancé le médecin en chef de la FIFA, Jiri Dvorak, faisant valoir qu'il y avait une grosse différence dans la "soi-disant culture du dopage" entre sports d'équipe et sports individuels.
Or, ces différences sont noyées dans les statistiques globales de l'AMA. Sur les quelque 274 000 échantillons analysés par les laboratoires antidopage en 2012, 1,2% ont donné lieu à des résultats anormaux,...