Martin Schmidt brise le silence. Dix jours après son départ précipité du banc de touche du VFL Wolfsburg, le Valaisan évoque les motifs de cette décision intervenue dans la foulée d'une courte défaite contre le Bayern de Munich, 1-2. Il avait succédé à Andries Jonker à la tête des Loups le 18 septembre. S'il n'a concédé que cinq défaites en dix-neuf rencontres de championnat, le technicien de Belalp n'a obtenu dans la même série que trois victoires.
«J'ai pris la bonne décision», confie-t-il dans un entretien accordé au quotidien allemand «Bild» ainsi qu'au «Blick». «Il est également de ma responsabilité d'entraîneur de me retirer lorsque j'ai le sentiment que l'équipe n'adhère plus totalement à mes idées. J'aurais dû définir certaines choses plus tôt. Mais quand tu luttes contre la relégation, les destins individuels s'effacent au profit de l'intérêt du club. Ce n'était pas une décision facile. Je m'étais engagé avec l'intention de travailler sur la durée. Signer à Wolfsburg n'était pas une erreur.»
Martin Schmidt avait commencé sa carrière en Bundesliga avec la deuxième équipe de Mayence. Il avait repris l'équipe professionnelle le 17 février 2015 avant d'être licencié le 22 mai 2017. «Mon avenir ne me préoccupe pas pour l'instant. C'est trop tôt. Un départ est toujours une porte ouverte sur l'avenir.»