«Parfois, je me demandais ce que je faisais là…» Gilles Mottiez a dû maîtriser plusieurs adversaires lors des Mondiaux de cyclocross à Ostende. Au-delà de ses rivaux, à vélo, du sable et d’une passerelle à 21%, il y avait également ces vagues de la mer du Nord dans lesquelles les roues se perdaient durant quelques secondes. «C’était épique», reconnaît-il. «J’ai lu des commentaires qui demandaient pourquoi on n’évitait pas la mer. En fait, c’était l’un des seuls endroits sur la plage où l’on pouvait rouler tant bien que mal. Le problème, c’est que la mer était démontée et qu’à l’heure du départ, il y avait marée haute. C’était spécial, mais cette portion a donné des images très spectaculaires et totalement inédites pour un cyclocross. C’est l’image qui me restera de ces Mondiaux.»
Un soleil dans le sable
Le résultat, 30e, ainsi que l’écart avec les meilleurs, est finalement anecdotique. Gilles...