Cloé, Alexia, Virginie et Kathy ont 17 ans. A leur âge, la plupart des basketteuses poussent péniblement les portes de l’équipe première des clubs de l’élite suisse. Faire le nombre à l’entraînement et grappiller quelques minutes de jeu en toute fin de match, voilà le sort qui est en général réservé aux filles de leur âge.
Mais au sein d’Hélios Basket, le quatuor empile les responsabilités et le temps passé sur les parquets en championnat. Alexia Dizeko frôle les 30 minutes de jeu par rencontre, ses trois coéquipières entre 20 et 25 minutes.
Et cela n’est pas près de s’arrêter, puisque leur club a pris la décision de ne pas remplacer la top-scorer de l’équipe – l’Américaine Olivia Lucero – partie «pour raisons personnelles» (ndlr: voir encadré). «Ça a été un petit choc pour nous, même si on s’y attendait un peu», confie Alexia Dizeko. «Mais cela nous forcera à...