Une cave. Des fenêtres qui donnent au ras dutrottoir. Un minuscule lavabo comme unique point d’eau. Une bâche de camion qui recouvre du sable pour faire office de tatami. «De la poussière s’en dégageait quand on sautait dessus.» Les toilettes? «Je n’ai jamais osé y aller. L’odeur y était infernale.» Le décor rappelle un film. C’est pourtant bien ce cadre qui a vu Jean-Claude Knupfer accomplir ses premières figures et balayages dans le karaté. C’était à Sion. En face de l’actuel Karaté Club Valais, situé au centre-ville qu’il a fondé en 1971.
Rien n’est acquis
Plus de quarante ans après, le karaté lui rend tout ce qu’il a donné à ce sport. A cette discipline. Mieux, à cet état d’esprit et art de vivre qui rythment son existence. Mi-novembre, Jean-Claude Knupfer a passé son 7e dan. Ecrit ainsi, ça peut paraître banal. On en saisit la véritable portée quand...