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Une vague verte en mer

Le secteur maritime veut rattraper son retard en réduisant les émissions de soufre et de CO2.

24 janv. 2020, 00:01
epa00817608 The largest containership in the world, the Emma Maersk, is docked in the AMP terminals in the Port of Rotterdam on Wednesday, 13 September 2006.  The ship, owned by the Danish Maersk Line, can carry 13.500 containers.  At the APM terminal the ship will be loaded with a cargo destined for the Far East.  The ship was named after the wife of the CEO of Maersk Maersk Mc-Kinney Moller, who died recently. The Emma Maersk is 397 meters long  and 57 meters wide. The anker by itself weighs 29 tons.  EPA/Vincent Jannink NETHERLANDS EMMA MAERSK

Les tankers, porte-conteneurs et autres navires commerciaux ont encaissé leur première grande vague verte le 1er janvier. Depuis cette année, la nouvelle réglementation «Low sulphur», décidée, en 2015, par l’Organisation maritime internationale (OMI), oblige les armateurs et les compagnies à réduire les rejets d’oxydes de soufre du carburant diesel de 3,5 à 0,5. Près de 60 000 navires de haute mer composant la flotte commerciale mondiale sont soumis à ce nouveau régime.

«C’est un pas important, mais l’OMI doit aller plus loin encore: la teneur devrait être abaissée à 0,001%, le niveau pour les voitures», estime Faig Abbasov, chargé du programme politique maritime au sein de l’ONG bruxelloise Transport et environnement (T & E). «Les bateaux utilisent du fioul lourd appelé HFO: le carburant le moins cher et le plus polluant au monde. Il est constitué de résidus issus du processus de raffinage du pétrole.» Cette huile lourde contenait,...

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