Un premier pétrolier iranien a accosté, hier, dans le port de la raffinerie d’El Palito, près de Puerto Cabello. Cette raffinerie, comme la plupart des raffineries vénézuéliennes, est «hors service», pour reprendre le titre du livre de l’anthropologue Paula Vasquez Lezama sur la crise du géant pétrolier d’Amérique latine, «Un pays hors service». Au total, ce sont cinq tankers chargés de brut raffiné qui sont attendus au Venezuela dans les jours qui viennent, soit 1,5 million de barils. Cela représente trois semaines de consommation aujourd’hui. En 2014, le pays consommait plus de 400 000 barils d’essence par jour.
Beaucoup de rumeurs courent autour de l’arrivée de ces tankers. Ils seraient aussi chargés de pièces de rechange pour remettre en fonctionnement les raffineries, voire d’armes. Un membre du gouvernement Maduro a promis que «dans 45 jours, les raffineries de Palito et Paraguana seraient remises en service». Tous les spécialistes pétroliers...