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Le sort du président Temer entre les mains des députés

L’Assemblée doit décider aujourd’hui si l’impopulaire chef de l’Etat sera jugé pour corruption. Une première dans le pays.

01 août 2017, 23:21
/ Màj. le 02 août 2017 à 00:01
Brazil's president Michel Temer speaks to the press during his visit to the operations control center at the Army's headquarters in Rio de Janeiro, Brazil, Sunday, July. 30, 2017. Thousands of soldiers began patrolling Rio de Janeiro amid a spike in violence in Brazil's second-largest city. (AP Photo/Leo Correa) Brazil Security

Aujourd’hui, les députés brésiliens doivent décider si l’impopulaire président conservateur Michel Temer doit être jugé pour corruption, une première dans l’histoire politico-judiciaire bien remplie du Brésil. Ses partisans assurent disposer d’un nombre suffisant de voix pour s’opposer à un procès, à l’issue de semaines de tractations dénoncées par l’opposition comme un achat de votes.

Michel Temer, 76 ans, a été formellement accusé, fin juin, par le procureur général de la République, Rodrigo Janot, de corruption passive, soupçonné d’être le destinataire de pots-de-vin versés par le géant mondial de la viande JBS. Une majorité des deux tiers des 513 députés est nécessaire pour autoriser un jugement du président par la Cour suprême (STF, Tribunal suprême fédéral). Chaque parlementaire doit voter en personne et la séance devait être retransmise en direct par les chaînes d’information.

Si au moins 342 députés votent pour poursuivre l’action judiciaire, le président sera suspendu de ses fonctions...

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