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Le quitte ou double de Milos Zeman

La présidentielle de ce week-end pourrait confirmer la dérive populiste de la République tchèque.

12 janv. 2018, 00:01
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pays prospère, longtemps considéré comme «le bon élève» d’Europe de l’Est, la République tchèque risque-t-elle de se transformer en «démocratie autoritaire», à l’image de la Hongrie ou de la Pologne? C’est l’une des questions posées par l’élection présidentielle de ce week-end. Une élection qui va opposer neuf candidats, dont l’actuel président Milos Zeman.

Figure historique, en compagnie de ses illustres prédécesseurs Vaclav Havel (premier président de l’après-communisme) et Vaclav Klaus, Milos Zeman symbolise à lui seul une certaine dérive populiste. Un président antimigrants, très critique envers l’UE et proche de Poutine. L’analyse de Michel Perottino, politologue et professeur à l’Université Charles de Prague.

Cette présidentielle est-elle un choix entre la poursuite de la poussée populiste et le retour du pays vers le giron européen?

On peut le dire, même si c’est un peu plus compliqué que cela… Si l’actuel président est réélu, le pays restera sur la lancée actuelle,...

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