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Le procès d’un assassin néonazi s’ouvre à Francfort

Le meurtre du haut-fonctionnaire Walter Lübcke, par Stephan E., il y a un an, a provoqué un électrochoc politique.

17 juin 2020, 00:01
Stephan Ernst, second left, talks to his lawyers Mustafa Kaplan, left, and Frank Henning, right, after he arrived in the courtroom of the Higher Regional Court on the first day of the trial, in Frankfurt, Germany, Tuesday, June 16, 2020. A German court will begin hearing the case against two far-right extremists accused of killing a regional politician. The execution-style slaying of Walter Luebcke shocked the country last year. Stephan Ernst, a 46-year-old with previous convictions for violent anti-migrant crimes, will appear in the Frankfurt regional court accused of murder, attempted murder, serious bodily harm and firearms offenses. (Thomas Lohnes/Pool Photo via AP)

Prévu jusqu’en octobre prochain, le procès du néonazi Stephan E. et de son acolyte Markus H. s’est ouvert hier, au Tribunal régional de Francfort. Près de 200 reporters venus de tous les pays ont tenté, dès la veille, d’obtenir une des 19 places réservées à la presse. Cet intérêt s’explique par la nature symbolique exceptionnelle du crime, par le statut de la victime et par les profils des accusés. C’est en effet la première fois, depuis 1945, qu’une personne appartenant au spectre politique de l’extrême droite assassine un haut représentant de l’Etat, en la personne du préfet de Kassel, Walter Lübcke.

Cette attaque frontale est venue confirmer ce dont on se doutait depuis un certain temps déjà. Les réseaux d’extrême droite, alimentés par la haine des étrangers, le succès des fake news et les progrès des discours radicaux, encouragent sans retenue de telles attaques contre l’Etat démocratique. Dans le...

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