C’est un mythe mexicain que la justice new-yorkaise s’apprête à juger. Au Mexique, ses 25 ans de «carrière» ont nourri chansons, séries, poèmes et garni des autels de prières pour demander sa protection. Celui qui a longtemps été classé par le magazine «Forbes» comme l’un des hommes les plus riches du monde a un physique quelconque, d’où son surnom de «El Chapo», qu’on pourrait traduire par «le Nabot». Comme Pablo Escobar, Joaquin «El Chapo» Guzman appartient à la légende mondiale du trafic de drogues pour le meilleur et surtout pour le pire.
Depuis hier, New York est en état d’alerte maximum pour l’ouverture du procès du trafiquant mexicain, qui doit durer quatre mois, pendant lesquels le pont de Brooklyn sera fermé deux fois par jour pour permettre le transport du prisonnier le plus surveillé des Etats-Unis.
Il est détenu à l’isolement 23 heures sur 24 dans une cellule sans...