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Le dictateur s’en va…

Yameen lâche le pouvoir, un coup dur pour Pékin.

25 sept. 2018, 00:01
epa07042941 A handout photo made available by the Presidency of the Maldives shows Maldivian President Abdulla Yameen Abdul Gayoom leaving the podium after his address in the capital, Male, Maldives, 24 September 2018. Abdulla Yameen Abdul Gayoom was defeated in the recent presidential elections by Ibrahim Mohamed Solih. Supporters of president-elect Solih came out on the streets of the capital Male in celebrations after he claimed victory over incumbent president Abdulla Yameen in the elections results on 23 September 2018.  EPA/MALDIVES PRESIDENCY HANDOUT -- BEST QUALITY AVAILABLE -- HANDOUT EDITORIAL USE ONLY/NO SALES/NO ARCHIVES MALDIVES ELECTIONS

L’annonce a constitué un coup de théâtre pour les électeurs. Hier, le président Abdulla Yameen a déclaré à la télévision qu’il acceptait sa défaite à la présidentielle. Avant le scrutin, beaucoup de Maldiviens étaient convaincus qu’il s’accrocherait au pouvoir. N’avait-il pas nommé ses fidèles à des postes clés de la commission électorale? La presse étrangère, incapable d’obtenir des visas, avait été écartée. Les Etats-Unis et l’Union européenne avaient menacé le régime, très dépendant du tourisme, de sanctions si le scrutin était irrégulier.

Seulement voilà: l’élection a tourné au référendum anti-Yameen. Ce dernier a obtenu 41% face au candidat du Parti démocratique des Maldives (PDM), Ibrahim Solih, qui a raflé plus de 58% des suffrages, dès le premier tour. La participation a atteint 89%, un record.

L’Inde se réjouit

La victoire d’Ibrahim Solih est un coup dur pour Pékin. La Chine a débloqué 1,3 milliard de dollars de prêts pour financer...

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