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Le «cordon sanitaire» a failli lâcher

Elu ministre-président, mercredi, avec l’appui de l’extrême droite, le libéral Thomas Kemmerich a démissionné 24 heures plus tard.Elu ministre-président, mercredi, avec l’appui de l’extrême droite, le libéral Thomas Kemmerich a démissionné 24 heures plus tard.

07 févr. 2020, 00:01
epa08197805 The new elected State Prime Minister of the Free Democratic Party (FDP), Thomas Kemmerich, announces his resignation just one day after his election, in Erfurt, Germany, 06 February 2020. Political parties and citizens calling for protest reacted to yesterday's surprise election of Kemmerich as the new state premier of Thuringia. Kemmerich became premier with the votes of Alternative for Germany (AfD), a right wing party that so far had been shut out of coalition agreements.  EPA/FILIP SINGER GERMANY GOVERNMENT THURINGIA

L’Allemagne ne connaîtra pas la honte d’avoir un gouvernement régional soutenu par les voix de l’extrême droite. Et surtout pas en Thuringe, le Land où le NSDAP d’Hitler avait obtenu sa première participation à un gouvernement régional, en 1930! Elu mercredi, de manière inattendue, par les voix des conservateurs et de l’AfD (Alternative für Deutschland), un parti xénophobe ouvert aux sympathies néonazies, le ministre-président libéral de Thuringe, Thomas Kemmerich, a préféré jeter l’éponge, à peine 24 heures après son élection.

«Je ne pensais pas que cela provoquerait de telles réactions», avait-il benoîtement expliqué, mercredi soir. Lâché par tous, il a donc annoncé, hier, que faute d’alliés pour gouverner, il remettait son mandat et déclenchait la dissolution du Parlement régional, ouvrant ainsi la porte à de nouvelles élections régionales.

Aucun précédent depuis 1945

Vu de Suisse, on pourrait se demander pourquoi ce psychodrame régional fait la une de tous les...

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